Alors, une histoire raconte que: Autre fois, à l’époque du roi de Hung Vuong – à l’Age de Pierre, il y a des frères jumeaux mais orphelins qui se ressemblent vraiment l’un à l’autre comme deux gouttes d’eau.
La feuille du bétel:
La plante du bétel : corps de la fille grimpant sur l’arbre du noix d’arec - corps de son mari:
Tous les trois ensemble avec rocher - corps du petit frère :
Et quand je demande à ma grand-mère de 88 ans : tu chiques le bétel depuis quand et pourquoi tu le chiques ?
Maintenant, les femmes pensent plus comme ma grand-mère.
Offrande sur l’autel des ancêtres :
Ces deux frères ont été adoptés par un paysan ayant une très belle fille, à l’âge du mariage. La fille a voulu épouser le grand frère mais comment faire ?
Elle leur a présenté un bol de riz. Par la politesse, le petit frère a cédé le riz au grand frère. Donc, elle a réussi à trouver son dulciné.
La vie simple mais heureuse passait.
Un jour, après une journée des travaux champêtres, ils sont rentrés à la maison. Le petit est entré d’abord, suivi par son grand frère.
Comme ils se ressemblent l’un à l’autre, la fille le prenait dans son bras en croyant que c’était son mari !
Vu par le grand, notre petit a pris la fuite par la honte. Il traversait la forêt dense en vivotant des fruits trouvés. Un jour, il rencontrait une rivière si large qu’il ne pouvait pas traverser.
Triste, il pleurait jours et nuits et il est mort mais en se transformant un rocher calcaire.
Le petit frère manquait beaucoup au mari qui est parti après pour le chercher. Comme son petit, il passait la forêt dense en rencontrant une rivière immense impossible à la traverser.
Triste, il s’adossait sur le rocher pour mourir mais en se transformant en un arbre du noix d’arec (une sorte de palmier).
Malheureuse, la femme est partie pour chercher son époux et son beau-frère. Elle passait la forêt sauvage, en se faisant menacer par les animaux féroces. Un jour, elle rencontrait une rivière tumultueuse qu’elle ne pouvait pas traverser. Elle s’est appuyée sur l’arbre du noix d’arec pour mourir mais en se transformant en une plante de bétel avec sa liane grimper sur l’arbre.
Les gens découvraient cet endroit en cuisant le rocher pour faire la chaux vive. Ils prenaient une feuille de bétel enroulée avec le fuit de noix d’arec et une goutte de la chaux pour manger mais en crachant le juif rouge qui est comme le symbole de la fidélité : La mort ne peut pas séparer nos trois personnages qui ont quitté ce monde mais main dans la main ensemble.
La feuille du bétel:
La plante du bétel : corps de la fille grimpant sur l’arbre du noix d’arec - corps de son mari:
Elle me répond : Je le chique à partir de 14 ans. C’est ton arrière-grand-mère et mes copines qui m’ont enseigné cela.
A l’époque, avoir les dents noires fait partie de la beauté des filles.
Pourquoi ? Le bétel nous aide à nous réchauffer quand on travaille dans les rizières. Le bétel chasse aussi la mauvaise haleine car on n’avait pas de dentifrice avant.
Mais le bétel est aussi la mise en bouche pour entamer un dialogue. Ton papi m’a offert le bétel à notre première rencontre car le bétel est objet du témoignage de la fidélité de l’amour entre les filles et les garçons.
Mais à force de le mâcher, on se crée l’habitude et est dépendante ! Les hommes chiquent le bétel beaucoup moins que les femmes.
La vérité me montre que les dents ne sont pas abîmées comme les Occidentaux pensent. A 88 ans, ses dents sont intactes et protégées par une couche de laque toute noire.
Le poète Hoang Cam a dit : Les mercières sourient avec dents toutes noires.
C’est comme les rayons du soleil de l’automne.
Maintenant, les femmes pensent plus comme ma grand-mère.
Elles chiquent plus le bétel. Pourtant il est l’indispensable cadeau dans tous les mariages et offrande sur l’autel des ancêtres comme le symbole de la fidélité.
Cadeau au mariage avec les signes rouges en forme du cœur :
www.guideduvietnam.com
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