Pages

mardi 15 mai 2012

Fête funéraire

Nous croyons que chaque être humain, il y deux parties : âme et corps.
Quand, on est mort, l’âme va dans un autre monde.

Avec l’optimisme, on attend la mort d’une manière calme et tranquille.
La mort des âgés, est considérée comme une vraie fête : On brulait les pétards (C’est interdit maintenant à causes des accidents). Les petits enfants sont en deuil avec les foulards rouges portés sur le front - la couleur de la prospérité.

Dans mon village natal, les vieillards préparent en avance les cercueils et le mettent dans la maison. En attendant, il se sert à être un coffre dans lequel ils mettent les semences, les linges…

Les riches cherchent la belle place de l’enterrement avec l’aide d’un maitre de culte.

Avant de mourir, les descendants donnent un prénom ‘’hem’’. Pourquoi ? Ce prénom est secret, qui est cité doucement pour que le mort cherche les offrandes sinon, les mauvais esprits les emparent.

Avant de mettre le mort dans le cercueil, on le douche, met une poigné de riz dans sa bouche, quelques pièces qui sont comme les dépenses sur la route d’aller à l’autre monde.

On met aussi les linceuls, les habits, les peignes…dans le cercueil.

Sur le chemin d’aller au cimetière, on sème les cadeaux : Bonbon, argent en papier… aux esprits pour qu’ils n’aillent pas embêter le nouveau mort.

Sur le tombeau, on met un bol de riz, un œuf, une paire de baguette debout pour souhaiter au mort la réincarnation rapide.

Les enfants sont en deuil pour 27 mois en portant les habits, les turbans en blanc.
Trois jours après l’enterrement, on organise la fête pour demander au mort si tout va bien avec son tombeau ou pas.


A quarante neuvième jours, on fait la cérémonie pour lui souhaiter que tout aille bien pour lui.


Cent jours après l’enterrement, on présente la nourriture sur son autel pour l’inviter à manger.

Chaque année, à l’arrivée du jour de sa mort, les descendants jusqu’à 5ème génération font un repas copieux pour fêter l’anniversaire de sa mort.
On pense que, la naissance est pour commencer une vie précaire.
Le jour où on est mort, est pour commencer une vie éternelle. Donc, il faut la fêter.

Quelques ethnies au Nord tuent les animaux : Cochon, buffle… pour faire la fête à côté du fossé avant d’enterrer le mort.

Chaque participant, en fonction de la relation avec le mort, vient à l’enterrement avec un cochon ou un coq, quelques litres d’alcool de riz….

Toutes ces choses-là doivent être utilisées, soit à la maison du mort, soit au cimetière avant de l’enterrer.

Quelques ethnies au plateau du Sud partagent les biens avec le décédé : Vélo, télé, bol…… Les descendants font une maison en bois pour abriter ces outils partagés au tour de laquelle on fait les statues symbolisant les fécondités, la fertilité… en souhaitant que le mort aille être réincarné vite:


Maintenant, les procédures sont simplifiées en ville. L’incinération y est obligatoire à cause du manque de terrain.
Mais sinon, à la campagne, on peut encore enterrer les morts dans le jardin, même aux rizières.


www.guideduvietnam.com 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire